the rain prénom ▬ anouk. surnom éventuel ▬ à part les sobriquets hypocoristiques, elle aime pas les surnoms qu'on lui donne. âge ▬ dix-huit ans. date et lieu de naissance ▬ elle est née à rivemorte le vingt-cinq mars. nationalité, langues parlées ▬ de nationalité française, elle se sent surtout appartenir à l'île et parle les deux langues qu'elle a apprit dans les rues de castlefort. études, travail ▬ étudiante en biologie sous-marine à galilée, elle s'emmerde à faire la serveuse chez leonor et rêve de décrocher le poste de maître nageur ou de guide touristique en haute-mer un été. classe sociale ▬ pas de sous, et quand y en a, ils partent dans les médicaments de maman. statut civil ▬ célibataire, le coeur dans les ovaires et la tendresse au bout des doigts. orientation sexuelle ▬ elle aime les jolies choses. qualités, défauts ▬ passionée, souriante, sociable, impatiente, indiscrète, libertine, libérée, superficielle, tendre, réservée, dynamique, entrainante, casse-pieds. phobie(s) ▬ c'est con : la mort. allergie(s) ▬ les oeufs. de toute façon, c'est pas bon, les oeufs - elle tente de s'en convaincre. avatar ▬ ashley moore si miuna aime.
is that your life ? ▬ I. elle rêve d'aventures et de voyage. elle ne se voit pas quitter rivemorte, ô grand jamais : elle aime son île, son atmosphère hors du temps, ses côtes familières, ses gentils alcoliques. mais elle voudrait voir plus, juste un petit peu plus, un petit bout de ciel nouveau. elle marche comme une funambule sur son fil, entre les traditions et les nouvelles technologies, elle veut croire à une hybridité possible sans heurts. II. une famille comme une autre: un papa, une maman, un bébé au bout de deux ans de relation, un mariage un peu par défaut, pour la tradition, parce que "c'est comme ça qu'on fait". mais le mâle n'aime pas se sentir prisonnier de sa propre vie et il disparait autour des six ans de la gamine, la laissant seule avec une mère aimante et courageuse. le destin est pas gentil, et maman choppe le cancer - le "mal du siècle", elle a lu ça sur internet quand elle a réussi à mettre les pattes sur un écran à la bibliothèque municipale, après l'annonce du diagnostique. III. elle s'occupe de maman dans un calme aimant, mais elle parle jamais, à personne, de la souffrance que ça lui cause. elle répand sa joie de vivre partout, même dans les couloirs de l'hôpital qu'elle visite trop souvent à son goût. c'est sa façon de se battre contre l'horreur de la maladie et la menace de la mort : elle répand de la poudre de vie sur son chemin. IV. elle parait aérienne, tête en l'air, je-m'en-foutiste, pas sérieuse. mais ses ambitions de gosse, elle les nourrit pas d'air. si ça parait idiot, inutile, naïf à beaucoup, elle rêve de devenir maître-nageur sur les plages de rivemorte et s'en donne les moyens. elle nage quotidiennement et apprend ce qu'elle peut sans suivre de formation payante. passionée par les fonds marins, le grand inconnu qui l'entoure depuis sa naissance, elle n'a pas choisi ses études pour rester près de chez elle, ni par défaut comme beaucoup l'ont cru, et encore moins au hasard de ses caprices d'enfant. elle sait où elle va : là où rêve et réalité ne font plus qu'un. V. elle est double, en duel constant contre elle-même. il y a anouk dedans et anouk dehors, anouk secrète et anouk indiscrète, anouk qui se tait et anouk qui pose des questions. si elle refuse de se révéler, de s'ouvrir, de parler d'elle, elle veut pourtant tout savoir sur tout, sur tout le monde. elle a peur, un peu, de ce qui lui échappe. mais anouk dedans freine anouk dehors, se rappelant ses propres barrières pour faire attention à celles des autres. elle pousse et tire et pousse et tire et parfois, elle a peur d'elle-même et de sa fougue. VI. elle voulait faire de la musique, comme tous les ados. alors elle a été trainer avec les mecs qui jouaient de la guitare autour du feu, sur la plage. elle avait quatorze ans et ses grands yeux brillaient, les flammes se reflétaient sur ses taches de rousseurs, les grands aimaient bien jouer avec sa tignasse. depuis, elle fait la fête à leurs côtés : l'alcool, la fumette, la luxure, elle connait comme sa poche. elle s'y délasse avec la grâce d'une sirène, jouant de ses tendresses de petite fille et de ses désirs de féline. VII. elle parle beaucoup. elle parle pour noyer le poisson dans l'eau, pour diriger les conversations mais aussi pour le plaisir. un flot de paroles ininterrompu, c'est comme un matelas particulièrement moelleux à ses oreilles, une mélodie de vie. elle aime pas le silence, celui qui règnait quand papa est parti, celui qui règne dans la salle d'attente du docteur, celui qui règne quand la peur et la mort ont gagné. VIII. elle a pas d'argent, juste les quelques allocations touchées par maman parce qu'elle est mère et seule et gangrenée. maman peut plus travailler depuis quelques mois, elle a bien tenté de trouver quelque chose à faire de la maison, ou des courses occasionnelles, mais la douleur l'handicape et le traitement l'affaiblit. alors anouk continue à jouer des coudes et des sourires factices chez leonor, le restaurant le plus populaire de castlefort. elle déteste l'ambiance moite des cuisines, les exigences grossières des touristes occasionnellement désagréables, être enfermée dans une pièce à longueur de soirée. IX. elle aime quand c'est joli. tout. le reflet dans son miroir, elle peut passer des heures à le pomponner, même si sa routine matinale s'exécute facilement en un quart d'heure. elle destine une partie de ses maigres économies à des soins pour le corps et fouille régulièrement les rayons des friperies à la recherche de la bonne affaire, de la perle rare. mais son attrait pour l'esthétique ne se limite pas à son narcissisme. autour d'elle aussi, elle scrute à la recherche du beau, du joli. les paysages, les lumières dans le ciel, les courbes parfaites des seins, la géométrie des abdominaux, les lueurs d'un regard passionné, les feux d'artifices et les étoiles, un sourire rare, une peinture de qualité, un tatouage parfaitement esquissé, des cheveux bariolés... X. écrire ici. XI. écrire ici. XII. écrire ici. XIII. écrire ici. XIV. écrire ici. XV. écrire ici. XVI. écrire ici. XVII. écrire ici. XVIII. écrire ici. XIX. écrire ici. XX. écrire ici. |  |
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